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Des porcs dans l'impasse en Bretagne

Ces travaux sont destinés à sortir l’élevage breton de l’impasse dans lequel il s’est précipité. Les porcheries trop nombreuses sont responsables des excédents de nitrate et de phosphate dans l’eau des rivières. La viande produite est de qualité médiocre. Les crises de surproduction sont de plus en plus fréquentes. En explorant une voie médiane entre l’industrie et un élevage biologique très marginal, les techniciens tentent de trouver une méthode qui soit à la fois économiquement rentable tout en minimisant les impacts sur l’environnement.

Depuis 2000, "Porcherie verte" regroupe les chercheurs de l’Institut national de la recherche agronomique (Inra), des techniciens des chambres d’agriculture et des éleveurs volontaires pour déterminer les paramètres d’un élevage porcin moins pénalisant pour l’environnement. Parmi les résultats engrangés cet automne figure la confirmation de la supériorité du bilan environnemental de l’élevage sur litière sur le caillebotis: «La paille ou la sciure que nous utilisons favorisent une vie bactérienne intense qui peut abattre jusqu’à 30 à 40% de la matière azotée, assure Yannick Ramonet, technicien à la chambre d’agriculture d’Ille-et-Vilaine. Nous avons donc un fumier moins chargé en nitrate ce qui est un avantage quand l’éleveur manque de surface d’épandage. Par ailleurs, il y a moins de dégagement d’ammoniac donc moins d’odeur.»

plus d'informations:
Porcherie verte
source: http://www.journaldelenvironnement.net/
autres liens: www.inra.fr

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