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Entre St-Nicolas et Père Noël quelques cochons

A VIEUX-GENAPPE, le projet de porcherie refait surface. Près d’un mois après l’abandon du précédent dossier, Nelly Vanderveren remet le couvert en déposant une nouvelle demande de permis unique pour la construction et l’exploitation d’une porcherie de 4.000 porcs à l’engraissement sur un terrain de Vieux-Genappe, à quelques encablures de Lillois et de Baulers.
Une réunion de consultation préalable à l’étude d’incidences est prévue le 20 décembre à 18 h 30 à la salle communale de Loupoigne. (lesoir.be V. Vh.)

Monsieur le Ministre Lutgen veut des porcs de première qualite

Benoît Lutgen veut des porcs de première qualité

Ils sont venus nombreux, lundi soir, pour écouter le ministre Benoît Lutgen (CDH) et le ministre président flamand, Yves Leterme (CD&V). Le duo a ponctué sa journée marathon, par une rencontre avec les agricul­teurs à Bastogne.
Une salle pleine à craquer. Un sujet a rapidement éclipsé les autres : la diversification.
Question d'un cultivateur: comment miser sur le porc, alors qu'il existe une forte réticence au sein de la population ? Benoît Lutgen a exposé sa vision de la filière porcine. Sans tabou. Sa priorité va à une augmentation de la qualité du jambon d'Ardenne. Cela signifie "une matière 1ère de meilleure qualité et un allongement de la durée de séchage". Des discussions sont en cours avec les transformateurs. L'homme se dit attaché "à la force de l'agriculture luxembourgeoise, liée au sol". Des cochons, oui, mais pas partout et pas n'importe comment.
"II faut définir les régions susceptibles d'en accueillir", ajoute le ministre. Selon lui, les exploitants qui se lancent "doivent être irréprochables, en matière de gestion. Il importe aussi d'aller vers les riverains. Plus on attend, plus on cache, plus ça crée la suspicion ". Actuellement, la production wallonne atteint à peine 10%. C'est trop peu. " Mais on a 30% de qualité différenciée", se réjouit-il.
Et du côté du nord du pays ? Le modèle flamand d'élevage intensif, Y.Leterme ne l'a pas véritablement encouragé. "Jusqu'il y a peu, il y avait plus de cochons que de Flamands. On a d'énormes problèmes avec le lisier, par exemple. Certaines nappes phréatiques sont également épuisées. Un souci pour l'environnement ».
Y.Leterme mise avant tout sur l'innovation, la qualité, la coopération et un rajeunissement du secteur. Il est convaincu qu'il est nécessaire de se tourner vers une appellation d'origine contrôlée.

N.DZ.

B.Lutgen et Y.Leterme se rejoignent : des cochons, oui, mais pas partout et pas n'importe comment. D.M.

La Meuse 23/05/07

Captages d'eau potable au-dessus du seuil fatidique

l'ASBL Nitrawal a expliqué en long et en large à plusieurs dizaines de fermiers de la zone des sables bruxelliens (qui couvre, en gros, le Brabant wallon) ce qu'il était possible de faire, dans quelles mesures,... Les sables bruxelliens font en effet partie des 5 "zones vulnérables" épinglées par la Région wallonne en 2006, et qui présentent donc des risques pour les eaux souterraines.

"Les engrais naturels (lisier, fumier,...) qui sont répandus sur les terres sont riches en nitrate", explique-t-on chez Nitrawal. "Le problème survient lorsque ce NO3- se retrouve en trop grande quantité dans le sol, puis dans les nappes d'eau souterraines. C'est ici qu'interviennent les Cipan, qui servent à en limiter la percolation durant l'hiver."

Une façon de faire obligatoire suite aux directives européennes relayées par la Région wallonne (et les contrôles que cette dernière mènera dès cette année). En espérant que cela permettra de maintenir puis d'abaisser le taux de nitrate dans la nappe d'eau sise sous les sables bruxelliens. "La moyenne en 2002 était de 44 mg/litre", détaille Philippe Guillaume, d'Aquawal. "Alors que la potabilité n'est plus de mise à partir de 50 mg/l. On a même constaté que 32 pc des points de captage étaient au-dessus de ce seuil fatidique. En clair, il faudra 9 à 15 ans pour restaurer la qualité de cette eau... si les pratiques en surface maintiennent l'équilibre par rapport aux nitrates."

http://www.lalibre.be/article.phtml?id=10&subid=1106&art_id=382831

Tanguy chez les cochons

ou, la Crise dans l'élevage porcin

Les porcheries en Belgique sont confrontées à une grave crise en raison des prix très bas des porcelets et de la hausse des tarifs de la nourriture, a indiqué lundi le syndicat des agriculteurs Boerenbond. Le secteur n'aurait plus gagné d'argent depuis octobre 2006 et demande des mesures d'urgence. Depuis le printemps dernier, les prix des porcelets n'ont cessé de baisser pour se situer 40 pc sous le niveau de juin 2006. De plus, les porcelets restent plus longtemps auprès des éleveurs en raison d'un manque de débouchés, ce qui pousse à la hausse les coûts de nourriture.

Brèves, lalibre.be Mis en ligne le 30/10/2007