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les cochons dans l'espace, au Space Center

Voici du tout chaud, qui n'est pas du lisier

La scrl Agriporcs domiciliée à Transinne depuis août 2006, fournit aux porcheries d'engraissement wallonnes des
porcelets ardennais.

Domiciliée dans les locaux du « Space Center » ! les porcelets sont nés à Transinne mais « virtuellement » (il n'y a pas de porcelets dans le "
Space Center").

Une société « fantôme » filiale du groupe Danis
vend en région wallonne des porcelets d'origine indéterminée sous l'étiquette ardennaise.

De nouvelles interrogations :

  • Qu'elle est l'autorité provinciale ou intercommunale qui a autorisé une société privée à s'héberger dans des locaux publics ?
  • Ceci, à quelles conditions ? (loyer, indemnités ou autres redevances, payées à quelle institution?)
  • Comment se fait-il que les autorités politiques et administratives de la commune de Libin n'aient pas été informées par celles à l'origine des faits ?
  • Est-il normal que la direction du Space Center ne sache pas qu'une société privée squatte virtuellement ses locaux subventionnés par des deniers publics?

Belle journée

Le re-porc-ter

Mitsch Jean-François
0495 298815

Encore plus de cochons à Anhée

Les habitants de Haut-le-Wastia (Anhée) aspirent à un cadre de vie aussi agréable au nez qu'à la vue du paysage bucolique qui les entoure. La décharge a été recouverte et le cauchemar porcin va enfin cesser : le droit d'exploitation de la porcherie s'arrête en 2008 et son renouvellement est compromis. Mais un permis d'exploitation est à nouveau sollicité pour une porcherie industrielle de 1 570 porcs à 650 m du village ainsi qu'un hangar à patates dont la structure laisse penser que l'extension du permis à 3 000 cochons pourrait être envisagée dans quelques années... (lalibre 29/9)

le collège communal favorable à la porcherie (17 octobre 07, vers l'avenir)

On est pas dans la merde, la video qui derange

Non aux porcheries industrielles

Non aux porcheries industrielles en zone rurale! Voilà un message que l'on voit fleurir de plus en plus aux quatre coins de la Wallonie. Ce qui effraye, ce sont les dizaines de tonnes de lisier, les dégagements d'ammoniaque, le bruit et les odeurs.


Ces dernières années, l'Europe a durci les règles et la Région flamande ne sait plus aujourd'hui que faire de ses excédents de lisier. Trois pistes s'offrent à elle: soit la réduction drastique d'élevages, le retraitement du lisier, une technique très onéreuse, ou le déménagement pur et simple vers de nouvelles implantations en Wallonie où il y a beaucoup plus d'espaces. Une région quasi vierge d'élevage intensif l'an dernier et, s’il y avait un peu moins de 6 millions de porcs d'élevage au nord du pays, il n'y en avait toujours moins de 400 mille en Wallonie.

C'est vrai que depuis novembre 2005, l'Europe estime que la Flandre est considérée désormais comme zone vulnérable, comme c'est déjà le cas aussi pour les Pays-Bas ou la Bretagne. Et en Wallonie, les zones vulnérables définies par la directive Nitrates, même pourtant récemment étendue, ne couvrent toujours pas la moitié de la surface agricole. Mais l'élevage intensif, le tourisme rural et aussi la protection du cadre de vie, font difficilement bon ménage. Sans parler des dangers pour les captages, tout comme les rivières qui risquent une grave pollution par des épandages d'effluents supplémentaires.

Source:Info radio - 6 avr 2007 09:41
http://www.rtbf.be/info/societe/ARTICLE_082945

La Wallonie décrétée zone vulnérable

Les nitrates, un problème en Wallonie


La Wallonie dans son entièreté devra être décrétée "zone vulnérable" en raison d'une saturation en azote, selon Inter-Environnement Wallonie (IEW) qui réagissait jeudi à la condamnation de la Belgique par la Cour européenne de justice pour l'application incomplète de la directive sur les nitrates.

"La Région wallonne devra être déclarée zone vulnérable dans son intégralité et des mesures spécifiques devront être mises en place, notamment en ce qui concerne la protection des eaux de source", a déclaré à l'agence BELGA Lionel Delvaux, responsable des questions de ruralité chez Inter-Environnement Wallonie.

Pour M. Delvaux, la Région wallonne a pris beaucoup de retard dans la délimitation des zones dites vulnérables, qui ne sont pas assez nombreuses. Elles sont décrétées comme telles là où il y a un danger de pollution des nappes phréatiques par l'azote. La question des zones vulnérables est l'une des infractions pointées par la Cour européenne de justice à la transposition de la directive (loi) européenne sur les nitrates.

Quant à la concentration des élevages dans certaines régions de la Wallonie, "on ne se donne pas les moyens de l'éviter", regrette Inter-Environnement Wallonie. En retardant l'application de la directive par rapport aux autres Etats-membres de l'Union européenne, "on a mis les exploitants agricoles en danger" car ceux-ci devront maintenant se mettre en conformité, a expliqué Lionel Delvaux.

"Les programmes d'action sont insuffisants. Celui sur les zones cultivables a 10 ans de retard par rapport à la directive", a-t-il ajouté, en précisant que la condamnation de la Flandre et de la Wallonie n'est "pas une surprise" pour Inter-Environnement Wallonie, qui se demande "pourquoi avoir attendu si longtemps?"

"Aujourd'hui, les agriculteurs se retrouvent dans une situation d'incertitude. Pour certaines zones, des adaptations seront nécessaires par rapport aux normes fixées par l'arrêté wallon sur les nitrates datant de 2002, qui donne une interprétation minimaliste (de la directive) sans tenir compte des enjeux environnementaux", a conclu M. Delvaux

lalibre.be (belga) Mis en ligne le 22/09/2005

Les paysans sont devenus les employes de l’industrie agro-alimentaire

« Fermes familiales » et « Coopératives » ne sont plus ce qu’elles étaient

En 1993, la taille d’une exploitation porcine dans ces trois pays était beaucoup plus élevée que la moyenne européenne. Et elle continue d’augmenter.

Dans ce contexte, l’industrie agro-alimentaire n’a pas eu besoin de mettre en place ses propres structures de production industrielles, mais a simplement établi avec les paysans, des contrats les engageant à leur fournir viande, œufs et autres productions. Des paysans auparavant indépendants sont devenus par ce système des « employés » devant respecter les nombreuses contraintes imposées par les industriels tel que le nombre d’animaux élevés, la quantité de nourriture fournie, les médicaments vétérinaires utilisés mais également des contraintes d’approvisionnement auprès de fournisseurs.

Ce système appelé « intégration » est caractérisé par le fait que les paysans se trouvent dans une totale dépendance de l’industrie agro-alimentaire: au niveau des fournisseurs et des acheteurs.


Graphique 1 - Evolution du nombre d’exploitations – Belgique, Danemark, Pays Bas

Plus étonnant est le fait que même certaines coopératives ont suivi cette voie. A l’origine créée par des paysans pour défendre leurs propres intérêts, de nombreuses coopératives aujourd’hui vantent les méthodes d’intégration à leurs membres, simplement parce qu’elles vendent les mêmes produits que les paysans utilisent. Les coopératives poussent également vers la baisse des prix agricoles au nom de la compétitivité.

Un exemple remarquable est celui de Danish Crown au Danemark. Etabli en 1887, elle est devenue la plus importante industrie d’abattoir de viande porcine en Europe (22 millions de porcs par an), et le plus grand exportateur de porcs du monde. En 2005, la société a inauguré la plus grande unité d’élaboration de viande porcine au monde à Horsens. Cette usine totalement automatisée peut abattre jusqu’à 78 000 bêtes par semaine avec l’aide d’un robot. La transformation de Danish Crown en un géant de 6.5 milliard d’Euros par an a contribué de manière fondamentale à la disparition de milliers de paysans au Danemark et dans les pays voisins.

Graphique 2 - Augmentation de la taille moyenne de Ferme d’une exploitation porcine – UE, Belgique, Danemark, Pays Bas

Produire pour le marché d’exportation

Etant l’un des pays dont la densité est la plus élevée d’Europe, les Pays Bas doivent faire face au défi de nourrir sa population importante avec des ressources naturelles limitées par la superficie du pays. Les Pays Bas ont choisi d’abandonner pratiquement toutes leurs cultures de céréales pour se concentrer sur une production industrielle de viande, œufs et produits laitiers, ainsi que des fruits et légumes.

De ce fait, les Pays Bas sont obligés d’importer les trois quarts de leur besoin en céréales. Etant donné que le pays produit le double de la quantité de viande dont il aurait besoin, il est devenu le principal exportateur de viande de l’Union Européenne.

La Belgique et le Danemark se trouvent dans une situation similaire, étant respectivement le deuxième et le quatrième exportateur de viande de l’UE. Le Danemark produit cinq fois plus de viande porcine et deux fois plus de volaille que sa demande interne. Il va de soi que ces pays sont les plus virulents opposants au concept de souveraineté alimentaire. Ils défendent leurs « droits à exporter » et profitent pleinement des règles du libre échange international.

Pourtant les effets sont persistants et profonds. Dans ces pays, l’industrialisation de l’agriculture a causé, d’un côté, des dégâts énormes à l’agriculture paysanne, et de l’autre - particulièrement aux Pays Bas - elle a dramatiquement modifié les systèmes de production et de gestion de l’offre et de la demande. Au nom d’une souveraineté alimentaire mal interprétée, ils ont mis en péril leur propre sécurité alimentaire en privilégiant les intérêts de l’industrie agro-alimentaire au détriment des besoins de la population.

toutes les références

importation illegale de lisier

Pour le juge Delvaux, c'est l'utilisation concrète du lisier et les risques que cette utilisation peut présenter pour l'environnement qui détermine s'il s'agit d'un déchet ou non. "Or, sur ce point, il faut bien constater que l'accusation ne rapporte nullement la preuve formelle permettant de convaincre le tribunal de la réalité d'un danger pour l'environnement", a-t-il constaté. Il a donc acquitté les prévenus de cette prévention, "à défaut de démontrer le risque concret et effectif pour l'environnement".

lire tout l'article

Ce jugement est "surprenant" en regard de la situation en Bretagne (catastrophique), la position de l'Europe, etc
http://porcherie.lalibreblogs.be/archive/2007/10/04/4-captages-d-eau-degrades-par-des-cochons.html

Mais aussi
http://porcheries-en-wallonie.blogspot.com/search?q=bretagne

Disparition des petites fermes familiales independantes

Porcheries (pas encore disponible en Belgique) un livre de référence pour les citoyens qui luttent contre l’établissement ou l’agrandissement de porcheries près de chez eux. Elles y présentent un historique, des statistiques et des résultats de recherches portant sur la production porcine au Québec et ailleurs dans le monde.

Elles dénoncent la disparition des petites fermes familiales indépendantes au profit d’intégrateurs qui contrôlent toute la chaîne de production, de la meunerie à l’abattoir. La qualité du produit final, tout comme de la vie en campagne, s’en trouve durablement affectée.

Les producteurs de porcs, les agriculteurs sont les victimes d’un système instauré par plus puissants qu’eux.

Parmi les solutions envisagées:

  • faire respecter les règles environnementales existantes,
  • viser le marché intérieur plutôt que l’exportation
  • encourager les agriculteurs à produire des viandes plus propres.

Changement de cap ? Les consommateurs sont prêts à un changement de cap, mais les gouvernements ? Soutenir une "industrielle" agriculture qui pollue et qui nous nourrit de moins en moins ?

La énième crise du porc — prix à la baisse, coûts de production à la hausse — sera l’occasion de revoir complètement la production ?

On va servir de pot de chambre

L’étude d’incidences remonte à l’automne 2006. Un an plus tard, le projet de porcherie industrielle à Vieux- Genappe, à la limite de Baulers (Nivelles) et de Lillois (Brainel’Alleud), réapparaît. « Tout le monde ignore que l’enquête publique est en cours », clament des riverains du quartier du Baty, à Lillois, aux premières loges pour subir les nuisances. L’enquête se termine le 17 octobre, à 9h à Genappe et à 11h à Nivelles. Et une pétition vient d’être lancée sur l’internet (www.lapetition.be).

L’enquête concerne Genappe mais aussi Nivelles parce que Baulers est à moins de 500 mètres du lieu. À Lillois, on est à plus de 500 mètres. Dans une lettre du 4 décembre 2006, toutefois, le bourgmestre de Brainel’Alleud Vincent Scourneau (MR) écrivait aux riverains que le collège avait exprimé sa nette opposition au projet.

La demande porte sur un permis de classe 1 pour la construction et l’exploitation de la porcherie. Les habitants mettent le doigt sur l’épandage « considérable. Les porcs ont besoin de 27 semaines pour être engraissés. Il y a aura donc 9.600 porcs par an. » De plus, une porcherie de 2.057 têtes est en cours de construction à Baulers, à 1 km de là. Le demandeur est Nelly Vandererven, la fille du propriétaire de la ferme Malplaquet, rue Vital Rousseau à Vieux-Genappe. La société exploitante sera la coopérative Agriporcs, à Transinne, filiale de la firme Danis à Koolskamp.

Pour les riverains,
« cela sent la combine. » La Flandre interdit l’exploitation de toute nouvelle porcherie ou toute extension dans une zone de captage d’eau ou dans une zone sensible. C’est le cas en Brabant wallon à cause du sable bruxellien. Tel est le premier grief. Au lieudit Vert Coucou à Lillois la nappe exploitée par le SWDE a déjà une teneur en nitrates de 40 mgr/l. La norme européenne est de 50. Dans un rayon de 5 km, on trouve 54 ouvrages de prise d’eau dont 39 en activité.

La production annuelle de lisier serait de 4,8 millions de litres. Cette porcherie annulerait les effets de deux éoliennes Autre crainte : le charroi car il faudra apporter 2.880 tonnes de nourriture par an. Troisième grief : l’épandage. Il se ferait par injection pour éviter les odeurs.

Mais les fermiers qui s’approvisionneraient chez le demandeur et qui ne pourraient pas se payer cet outillage très coûteux ? Quatrième grief : la pollution. Un porc produit de 1,2 à 1,6 kg de CO2 par jour. On annulerait l’effet de deux éoliennes ! Piquant : au lieu-dit La Brie, à cheval sur Baulers et Lillois, existe un projet de parc éolien. La porcherie polluerait en un jour ce qu’un ménage pollue en un an. Sans oublier les flatulences : 3 grammes de méthane par jour et par porc.

Les riverains pointent encore notamment la quantité d’eau nécessaire, l’équivalent de 125 à 150 ménages, la dévaluation immobilière (« On va servir de pot de chambre ») ou le fait que la concentration de porcs stimule les maladies.

MICHAËL CHALKLIN lesoir.be 6 octrobre

10.741.000 porcs abattus en 2006 en Belgique

Nous mangeons beaucoup de viande.
Tous les chiffres

Notre sol est presque mort


"Maintenant on pourrait presque enseigner aux enfants dans les écoles comment la planète va mourir, non pas comme une probabilité mais comme l'histoire du futur. On leur dirait qu'on a découvert des feux, des brasiers, des fusions, que l'homme avait allumé et qu'il était incapable d'arrêter. Que c'était comme ça, qu'il y avait des sortes d'incendie qu'on ne pouvait plus arrêter du tout. Le capitalisme a fait son choix : plutôt ça que de perdre son règne."

Entretien avec Marguerite Duras, Le Matin, 4 juin 1986

Les porcs belges producteurs de gaz à effet de serre

Le fumier et le lisier libèrent de l'hémioxyde d'azote, un gaz qui aurait un impact sur le climat 296 fois supérieur au CO2. Les bovins et, dans une moindre mesure, les porcs belges, se révèlent donc de fameux producteurs de gaz à effet de serre.

L'excédent de déjections animales est, lui aussi, caractéristique de l'agriculture intensive. "Ces déjections sont des engrais naturels riches en azote et en phosphore, souligne encore l'Observatoire. "Epandues sur les terres en excès, elles contribuent à l'eutrophisation et l'acidification des eaux, de l'air et du sol et provoquent ainsi de graves perturbations de la faune et de la flore."

source: lalibre.be http://www.lalibre.be/article.phtml?id=10&subid=90&art_id=349349

Risques de maladies à l'échelle locale (FAO)

La FAO met en garde contre les dangers de l'élevage industriel

Dans un récent document intitulé "Production animale industrielle et risques sanitaires mondiaux", la FAO indique qu'avec la montée démographique et l'enrichissement des pays, la consommation de viande a augmenté considérablement.

La demande a donc provoqué une production animale plus importante et davantage concentrée, souvent à proximité des villes. Si le nombre de races utilisées est inférieur, elles sont en revanche plus productives.

"Cette évolution peut avoir de graves conséquences pour les risques de maladies, à l'échelle locale comme mondiale mais elle n'a guère été, jusqu'à présent, suffisamment reconnue par les responsables politiques", a souligné Joseph Domenech, vétérinaire en chef. FAO

source: http://www.french.xinhuanet.com/french/2007-09/18/content_490562.htm
http://www.fao.org/ag/againfo/projects/fr/pplpi/docarc/pb_hpaiindustrialrisks.html