Non aux porcheries industrielles en zone rurale! Voilà un message que l'on voit fleurir de plus en plus aux quatre coins de la Wallonie. Ce qui effraye, ce sont les dizaines de tonnes de lisier, les dégagements d'ammoniaque, le bruit et les odeurs.
Ces dernières années, l'Europe a durci les règles et la Région flamande ne sait plus aujourd'hui que faire de ses excédents de lisier. Trois pistes s'offrent à elle: soit la réduction drastique d'élevages, le retraitement du lisier, une technique très onéreuse, ou le déménagement pur et simple vers de nouvelles implantations en Wallonie où il y a beaucoup plus d'espaces. Une région quasi vierge d'élevage intensif l'an dernier et, s’il y avait un peu moins de 6 millions de porcs d'élevage au nord du pays, il n'y en avait toujours moins de 400 mille en Wallonie.
C'est vrai que depuis novembre 2005, l'Europe estime que la Flandre est considérée désormais comme zone vulnérable, comme c'est déjà le cas aussi pour les Pays-Bas ou la Bretagne. Et en Wallonie, les zones vulnérables définies par la directive Nitrates, même pourtant récemment étendue, ne couvrent toujours pas la moitié de la surface agricole. Mais l'élevage intensif, le tourisme rural et aussi la protection du cadre de vie, font difficilement bon ménage. Sans parler des dangers pour les captages, tout comme les rivières qui risquent une grave pollution par des épandages d'effluents supplémentaires.
Source:Info radio - 6 avr 2007 09:41
http://www.rtbf.be/info/societe/ARTICLE_082945
Source:Info radio - 6 avr 2007 09:41
http://www.rtbf.be/info/societe/ARTICLE_082945
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