RTL TVi
Les habitants de La Roche-en-Ardenne ne veulet pas d'une porcherie industrielle
Porcherie à Cielle (La Roche) :
le vlan
Les projets de porcheries en Wallonie:
Porcherie de Genappe, Nivelles, Braine, Neupré, Nandrin, Mertenne, Tarcienne, Somzée, Durbuy, Haut-le-Wastia, etc.
Nous n'avons pas de pétrole, nous avons des idées.
RTL TVi
Les habitants de La Roche-en-Ardenne ne veulet pas d'une porcherie industrielle
Porcherie à Cielle (La Roche) :
En un an, les entreprises chargées du traitement du lisier en Flandre (dont 60 pc des sites se trouvent en Flandre occidentale) sont passées de 112 à 135 en juin dernier, selon le rapport annuel du Vlaams Coördinatie Centrum Mestverwerking (coordination du traitement du lisier). Avec les 90 entreprises supplémentaires encore prévues, la capacité de traitement sera de 24 millions de kilos de lisier, fin 2008.
http://www.lalibre.be/article.phtml?id=10&subid=90&art_id=388828
Autres pistes, autres sources (FAO):
on y retrouve en 2006, le Ministre-Président du Gouvernement flamand Y. LETERME
voir PDF du decret
Extrait d'un document de la FPW (Filière Porcine Wallonne)
"Il est donc urgent, dans l’intérêt de tous, de relever ces défi s par un dialogue constructif et innovant entre la société civile, le monde agricole et les pouvoirs publics.
Si nous ne maintenons pas notre tissu économique et notre agriculture régionale, nos produits du terroir disparaîtront et d’autres, plus entreprenants que nous, produiront, demain, nos aliments. A quel prix pour nos enfants ?"
A. De Bruyn, Président de la Filière Porcine Wallonne, www.fpw.be
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Remarques:
Nous exportons plus de 70% de notre production.
La majorité de notre production n'est pas réalisée dans une filière de qualité.
Ne mangeons-nous pas trop de viande ?
L'élevage contribue beaucoup au réchauffement climatique.
Manger de la viande nuit à l'environnement. C'est la conclusion à laquelle parvient l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) dans un rapport consacré à l'impact écologique de l'élevage. Celui-ci est "un des premiers responsables des problèmes d'environnement", affirme un des auteurs, Henning Steinfeld. Mesurée en équivalent CO2, la contribution de l'élevage au réchauffement climatique est plus élevée que celle du secteur des transports. L'activité est responsable de 65 % des émissions d'hémioxyde d'azote, un gaz au potentiel de réchauffement global 296 fois plus élevé que celui du CO2, essentiellement imputable au fumier.
Diverses pistes sont proposées pour limiter les dégâts de l'élevage, comme l'amélioration de l'alimentation animale. La FAO suggère que, en outre, cet impact pourrait être "fortement diminué" si "la consommation excessive de produits animaux parmi les populations riches baissait". Un Indien consomme en moyenne 5 kg de viande par an, contre 123 kg pour un Américain.
lemonde
Qui sait où nous allons ?
"Proposer un ou des modes de production favorisant une cohabitation harmonieuse des activités en considérant les conditions propices au développement de la production porcine dans le respect de l’environnement, des riverains, la santé des travailleurs(...)"
Un reportage qui en dit long (vidéo).
«Le procés de l'industrie porcine ». Les Archives de Radio-Canada. Société Radio-Canada.
Encore plus fort (vidéo reportage)
Le secteur porcin européen est plus généralement confronté à une crise de surproduction qui fait chuter les cours (ils ont baissé de 11% environ en un an). En parallèle les éleveurs doivent subir l'envolée des prix des fourrages pour leurs animaux, du fait de la hausse des cours des matières premières agricoles.
Dans le même temps, la Commission a annoncé lundi son intention de suspendre un programme d'aide au "stockage privé" de la viande de porc dans l'UE, mis en place il y a environ un mois pour soutenir les éleveurs, car il ne suffit pas "à répondre aux difficultés rencontrées par les producteurs".
Ce système encourage les éleveurs à mettre de côté leur viande dans des entrepôts frigorifiques en attendant que les cours se redressent. Ces opérations de stockage permettent aussi de limiter l'offre sur le marché et donc en principe de freiner la baisse des cours.
plus d'informations Agripresse
75% des paysans ont disparu en Belgique en quarante ans*, il devient urgent de se mobiliser, de développer les solidarités et de participer ou créer de nouveaux réseaux. Il existe, par exemple, un réseau similaire à celui de l’ASC au Québec. Il s’agit du Réseau des Groupes d’Achat Solidaires (ou AMAP, en France) qui entretient des partenariats locaux entre citadins et paysans.
*Au rythme effréné de 2000 fermes qui disparaissent par an pour la période de 2000 à 2005. Il reste environ 50.000 fermes aujourd’hui en Belgique.
sources
Bacon: le film.
Depuis 1998, la production des porcheries augmente de 35 % par année au Québec. Au nom du rendement et de la productivité, nous courons à notre perte, littéralement, comme si la planète pouvait supporter une croissance indéfinie... De plus, ce qui n'arrange rien, nous avons choisi une gestion liquide du fumier, dont l'élimination est devenue un problème de taille, ne serait-ce qu'en raison des quantités démentielles. Où déverser 300 000 camions-citernes de merde par année, voilà notre projet de société! Si on les stationnait pare-choc à pare-choc, on constituerait une caravane qui s'étendrait de Québec à Miami! Pour l'instant, tout ce fumier se répand dans les nappes phréatiques du Québec et transforme peu à peu en égoûts les rivières qui coulent en milieu agricole.
toute la rencontre avec le réalisateur
extrait du film "BACON"
A VIEUX-GENAPPE, le projet de porcherie refait surface. Près d’un mois après l’abandon du précédent dossier, Nelly Vanderveren remet le couvert en déposant une nouvelle demande de permis unique pour la construction et l’exploitation d’une porcherie de 4.000 porcs à l’engraissement sur un terrain de Vieux-Genappe, à quelques encablures de Lillois et de Baulers.
Une réunion de consultation préalable à l’étude d’incidences est prévue le 20 décembre à 18 h 30 à la salle communale de Loupoigne. (lesoir.be V. Vh.)
Benoît Lutgen veut des porcs de première qualité
Ils sont venus nombreux, lundi soir, pour écouter le ministre Benoît Lutgen (CDH) et le ministre président flamand, Yves Leterme (CD&V). Le duo a ponctué sa journée marathon, par une rencontre avec les agriculteurs à Bastogne.
Une salle pleine à craquer. Un sujet a rapidement éclipsé les autres : la diversification.
Question d'un cultivateur: comment miser sur le porc, alors qu'il existe une forte réticence au sein de la population ? Benoît Lutgen a exposé sa vision de la filière porcine. Sans tabou. Sa priorité va à une augmentation de la qualité du jambon d'Ardenne. Cela signifie "une matière 1ère de meilleure qualité et un allongement de la durée de séchage". Des discussions sont en cours avec les transformateurs. L'homme se dit attaché "à la force de l'agriculture luxembourgeoise, liée au sol". Des cochons, oui, mais pas partout et pas n'importe comment.
"II faut définir les régions susceptibles d'en accueillir", ajoute le ministre. Selon lui, les exploitants qui se lancent "doivent être irréprochables, en matière de gestion. Il importe aussi d'aller vers les riverains. Plus on attend, plus on cache, plus ça crée la suspicion ". Actuellement, la production wallonne atteint à peine 10%. C'est trop peu. " Mais on a 30% de qualité différenciée", se réjouit-il.
Et du côté du nord du pays ? Le modèle flamand d'élevage intensif, Y.Leterme ne l'a pas véritablement encouragé. "Jusqu'il y a peu, il y avait plus de cochons que de Flamands. On a d'énormes problèmes avec le lisier, par exemple. Certaines nappes phréatiques sont également épuisées. Un souci pour l'environnement ».
Y.Leterme mise avant tout sur l'innovation, la qualité, la coopération et un rajeunissement du secteur. Il est convaincu qu'il est nécessaire de se tourner vers une appellation d'origine contrôlée.
N.DZ.
B.Lutgen et Y.Leterme se rejoignent : des cochons, oui, mais pas partout et pas n'importe comment. D.M.
La Meuse 23/05/07
l'ASBL Nitrawal a expliqué en long et en large à plusieurs dizaines de fermiers de la zone des sables bruxelliens (qui couvre, en gros, le Brabant wallon) ce qu'il était possible de faire, dans quelles mesures,... Les sables bruxelliens font en effet partie des 5 "zones vulnérables" épinglées par la Région wallonne en 2006, et qui présentent donc des risques pour les eaux souterraines. "Les engrais naturels (lisier, fumier,...) qui sont répandus sur les terres sont riches en nitrate", explique-t-on chez Nitrawal. "Le problème survient lorsque ce NO3- se retrouve en trop grande quantité dans le sol, puis dans les nappes d'eau souterraines. C'est ici qu'interviennent les Cipan, qui servent à en limiter la percolation durant l'hiver." Une façon de faire obligatoire suite aux directives européennes relayées par la Région wallonne (et les contrôles que cette dernière mènera dès cette année). En espérant que cela permettra de maintenir puis d'abaisser le taux de nitrate dans la nappe d'eau sise sous les sables bruxelliens. "La moyenne en 2002 était de 44 mg/litre", détaille Philippe Guillaume, d'Aquawal. "Alors que la potabilité n'est plus de mise à partir de 50 mg/l. On a même constaté que 32 pc des points de captage étaient au-dessus de ce seuil fatidique. En clair, il faudra 9 à 15 ans pour restaurer la qualité de cette eau... si les pratiques en surface maintiennent l'équilibre par rapport aux nitrates." http://www.lalibre.be/article.phtml?id=10&subid=1106&art_id=382831
Les porcheries en Belgique sont confrontées à une grave crise en raison des prix très bas des porcelets et de la hausse des tarifs de la nourriture, a indiqué lundi le syndicat des agriculteurs Boerenbond. Le secteur n'aurait plus gagné d'argent depuis octobre 2006 et demande des mesures d'urgence. Depuis le printemps dernier, les prix des porcelets n'ont cessé de baisser pour se situer 40 pc sous le niveau de juin 2006. De plus, les porcelets restent plus longtemps auprès des éleveurs en raison d'un manque de débouchés, ce qui pousse à la hausse les coûts de nourriture.
Brèves, lalibre.be Mis en ligne le 30/10/2007
Voici du tout chaud, qui n'est pas du lisier
La scrl Agriporcs domiciliée à Transinne depuis août 2006, fournit aux porcheries d'engraissement wallonnes des porcelets ardennais.
Domiciliée dans les locaux du « Space Center » ! les porcelets sont nés à Transinne mais « virtuellement » (il n'y a pas de porcelets dans le "Space Center").
Une société « fantôme » filiale du groupe Danis vend en région wallonne des porcelets d'origine indéterminée sous l'étiquette ardennaise.
De nouvelles interrogations :
Les habitants de Haut-le-Wastia (Anhée) aspirent à un cadre de vie aussi agréable au nez qu'à la vue du paysage bucolique qui les entoure. La décharge a été recouverte et le cauchemar porcin va enfin cesser : le droit d'exploitation de la porcherie s'arrête en 2008 et son renouvellement est compromis. Mais un permis d'exploitation est à nouveau sollicité pour une porcherie industrielle de 1 570 porcs à 650 m du village ainsi qu'un hangar à patates dont la structure laisse penser que l'extension du permis à 3 000 cochons pourrait être envisagée dans quelques années... (lalibre 29/9)
le collège communal favorable à la porcherie (17 octobre 07, vers l'avenir)
Nous sommes tous concernés par l’évolution de l’agriculture, par la qualité de l’eau et des sols en Brabant wallon. Nous pouvons interpeller nos bourgmestres et échevins.... Une enquête publique a lieu jusqu’au 16 octobre. Votre avis est important ! Pour participer à l’enquête publique : le site internet: 4.000 Porcs à Genappe - Résumé du projet - Remarques consultation - Pétition
Non aux porcheries industrielles en zone rurale! Voilà un message que l'on voit fleurir de plus en plus aux quatre coins de la Wallonie. Ce qui effraye, ce sont les dizaines de tonnes de lisier, les dégagements d'ammoniaque, le bruit et les odeurs.
Les nitrates, un problème en Wallonie
La Wallonie dans son entièreté devra être décrétée "zone vulnérable" en raison d'une saturation en azote, selon Inter-Environnement Wallonie (IEW) qui réagissait jeudi à la condamnation de la Belgique par la Cour européenne de justice pour l'application incomplète de la directive sur les nitrates. "La Région wallonne devra être déclarée zone vulnérable dans son intégralité et des mesures spécifiques devront être mises en place, notamment en ce qui concerne la protection des eaux de source", a déclaré à l'agence BELGA Lionel Delvaux, responsable des questions de ruralité chez Inter-Environnement Wallonie. Pour M. Delvaux, la Région wallonne a pris beaucoup de retard dans la délimitation des zones dites vulnérables, qui ne sont pas assez nombreuses. Elles sont décrétées comme telles là où il y a un danger de pollution des nappes phréatiques par l'azote. La question des zones vulnérables est l'une des infractions pointées par la Cour européenne de justice à la transposition de la directive (loi) européenne sur les nitrates. Quant à la concentration des élevages dans certaines régions de la Wallonie, "on ne se donne pas les moyens de l'éviter", regrette Inter-Environnement Wallonie. En retardant l'application de la directive par rapport aux autres Etats-membres de l'Union européenne, "on a mis les exploitants agricoles en danger" car ceux-ci devront maintenant se mettre en conformité, a expliqué Lionel Delvaux. "Les programmes d'action sont insuffisants. Celui sur les zones cultivables a 10 ans de retard par rapport à la directive", a-t-il ajouté, en précisant que la condamnation de la Flandre et de la Wallonie n'est "pas une surprise" pour Inter-Environnement Wallonie, qui se demande "pourquoi avoir attendu si longtemps?" "Aujourd'hui, les agriculteurs se retrouvent dans une situation d'incertitude. Pour certaines zones, des adaptations seront nécessaires par rapport aux normes fixées par l'arrêté wallon sur les nitrates datant de 2002, qui donne une interprétation minimaliste (de la directive) sans tenir compte des enjeux environnementaux", a conclu M. Delvaux lalibre.be (belga) Mis en ligne le 22/09/2005
« Fermes familiales » et « Coopératives » ne sont plus ce qu’elles étaient
En 1993, la taille d’une exploitation porcine dans ces trois pays était beaucoup plus élevée que la moyenne européenne. Et elle continue d’augmenter.
Dans ce contexte, l’industrie agro-alimentaire n’a pas eu besoin de mettre en place ses propres structures de production industrielles, mais a simplement établi avec les paysans, des contrats les engageant à leur fournir viande, œufs et autres productions. Des paysans auparavant indépendants sont devenus par ce système des « employés » devant respecter les nombreuses contraintes imposées par les industriels tel que le nombre d’animaux élevés, la quantité de nourriture fournie, les médicaments vétérinaires utilisés mais également des contraintes d’approvisionnement auprès de fournisseurs.
Ce système appelé « intégration » est caractérisé par le fait que les paysans se trouvent dans une totale dépendance de l’industrie agro-alimentaire: au niveau des fournisseurs et des acheteurs.
Graphique 1 - Evolution du nombre d’exploitations – Belgique, Danemark, Pays Bas
Plus étonnant est le fait que même certaines coopératives ont suivi cette voie. A l’origine créée par des paysans pour défendre leurs propres intérêts, de nombreuses coopératives aujourd’hui vantent les méthodes d’intégration à leurs membres, simplement parce qu’elles vendent les mêmes produits que les paysans utilisent. Les coopératives poussent également vers la baisse des prix agricoles au nom de la compétitivité.
Un exemple remarquable est celui de Danish Crown au Danemark. Etabli en 1887, elle est devenue la plus importante industrie d’abattoir de viande porcine en Europe (22 millions de porcs par an), et le plus grand exportateur de porcs du monde. En 2005, la société a inauguré la plus grande unité d’élaboration de viande porcine au monde à Horsens. Cette usine totalement automatisée peut abattre jusqu’à 78 000 bêtes par semaine avec l’aide d’un robot. La transformation de Danish Crown en un géant de 6.5 milliard d’Euros par an a contribué de manière fondamentale à la disparition de milliers de paysans au Danemark et dans les pays voisins.
Graphique 2 - Augmentation de la taille moyenne de Ferme d’une exploitation porcine – UE, Belgique, Danemark, Pays Bas
Produire pour le marché d’exportation
Etant l’un des pays dont la densité est la plus élevée d’Europe, les Pays Bas doivent faire face au défi de nourrir sa population importante avec des ressources naturelles limitées par la superficie du pays. Les Pays Bas ont choisi d’abandonner pratiquement toutes leurs cultures de céréales pour se concentrer sur une production industrielle de viande, œufs et produits laitiers, ainsi que des fruits et légumes.
De ce fait, les Pays Bas sont obligés d’importer les trois quarts de leur besoin en céréales. Etant donné que le pays produit le double de la quantité de viande dont il aurait besoin, il est devenu le principal exportateur de viande de l’Union Européenne.
La Belgique et le Danemark se trouvent dans une situation similaire, étant respectivement le deuxième et le quatrième exportateur de viande de l’UE. Le Danemark produit cinq fois plus de viande porcine et deux fois plus de volaille que sa demande interne. Il va de soi que ces pays sont les plus virulents opposants au concept de souveraineté alimentaire. Ils défendent leurs « droits à exporter » et profitent pleinement des règles du libre échange international.
Pourtant les effets sont persistants et profonds. Dans ces pays, l’industrialisation de l’agriculture a causé, d’un côté, des dégâts énormes à l’agriculture paysanne, et de l’autre - particulièrement aux Pays Bas - elle a dramatiquement modifié les systèmes de production et de gestion de l’offre et de la demande. Au nom d’une souveraineté alimentaire mal interprétée, ils ont mis en péril leur propre sécurité alimentaire en privilégiant les intérêts de l’industrie agro-alimentaire au détriment des besoins de la population.
Pour le juge Delvaux, c'est l'utilisation concrète du lisier et les risques que cette utilisation peut présenter pour l'environnement qui détermine s'il s'agit d'un déchet ou non. "Or, sur ce point, il faut bien constater que l'accusation ne rapporte nullement la preuve formelle permettant de convaincre le tribunal de la réalité d'un danger pour l'environnement", a-t-il constaté. Il a donc acquitté les prévenus de cette prévention, "à défaut de démontrer le risque concret et effectif pour l'environnement".
lire tout l'article
Ce jugement est "surprenant" en regard de la situation en Bretagne (catastrophique), la position de l'Europe, etc
http://porcherie.lalibreblogs.be/archive/2007/10/04/4-captages-d-eau-degrades-par-des-cochons.html
Mais aussi
http://porcheries-en-wallonie.blogspot.com/search?q=bretagne
Porcheries (pas encore disponible en Belgique) un livre de référence pour les citoyens qui luttent contre l’établissement ou l’agrandissement de porcheries près de chez eux. Elles y présentent un historique, des statistiques et des résultats de recherches portant sur la production porcine au Québec et ailleurs dans le monde.
Elles dénoncent la disparition des petites fermes familiales indépendantes au profit d’intégrateurs qui contrôlent toute la chaîne de production, de la meunerie à l’abattoir. La qualité du produit final, tout comme de la vie en campagne, s’en trouve durablement affectée.
Les producteurs de porcs, les agriculteurs sont les victimes d’un système instauré par plus puissants qu’eux.
Parmi les solutions envisagées:
Changement de cap ? Les consommateurs sont prêts à un changement de cap, mais les gouvernements ? Soutenir une "industrielle" agriculture qui pollue et qui nous nourrit de moins en moins ?
La énième crise du porc — prix à la baisse, coûts de production à la hausse — sera l’occasion de revoir complètement la production ?
L’étude d’incidences remonte à l’automne 2006. Un an plus tard, le projet de porcherie industrielle à Vieux- Genappe, à la limite de Baulers (Nivelles) et de Lillois (Brainel’Alleud), réapparaît. « Tout le monde ignore que l’enquête publique est en cours », clament des riverains du quartier du Baty, à Lillois, aux premières loges pour subir les nuisances. L’enquête se termine le 17 octobre, à 9h à Genappe et à 11h à Nivelles. Et une pétition vient d’être lancée sur l’internet (www.lapetition.be).
L’enquête concerne Genappe mais aussi Nivelles parce que Baulers est à moins de 500 mètres du lieu. À Lillois, on est à plus de 500 mètres. Dans une lettre du 4 décembre 2006, toutefois, le bourgmestre de Brainel’Alleud Vincent Scourneau (MR) écrivait aux riverains que le collège avait exprimé sa nette opposition au projet.
Pour les riverains, « cela sent la combine. » La Flandre interdit l’exploitation de toute nouvelle porcherie ou toute extension dans une zone de captage d’eau ou dans une zone sensible. C’est le cas en Brabant wallon à cause du sable bruxellien. Tel est le premier grief. Au lieudit Vert Coucou à Lillois la nappe exploitée par le SWDE a déjà une teneur en nitrates de 40 mgr/l. La norme européenne est de 50. Dans un rayon de 5 km, on trouve 54 ouvrages de prise d’eau dont 39 en activité.
La production annuelle de lisier serait de 4,8 millions de litres. Cette porcherie annulerait les effets de deux éoliennes Autre crainte : le charroi car il faudra apporter 2.880 tonnes de nourriture par an. Troisième grief : l’épandage. Il se ferait par injection pour éviter les odeurs.
Mais les fermiers qui s’approvisionneraient chez le demandeur et qui ne pourraient pas se payer cet outillage très coûteux ? Quatrième grief : la pollution. Un porc produit de 1,2 à 1,6 kg de CO2 par jour. On annulerait l’effet de deux éoliennes ! Piquant : au lieu-dit La Brie, à cheval sur Baulers et Lillois, existe un projet de parc éolien. La porcherie polluerait en un jour ce qu’un ménage pollue en un an. Sans oublier les flatulences : 3 grammes de méthane par jour et par porc.
Les riverains pointent encore notamment la quantité d’eau nécessaire, l’équivalent de 125 à 150 ménages, la dévaluation immobilière (« On va servir de pot de chambre ») ou le fait que la concentration de porcs stimule les maladies.
MICHAËL CHALKLIN lesoir.be 6 octrobre
Le fumier et le lisier libèrent de l'hémioxyde d'azote, un gaz qui aurait un impact sur le climat 296 fois supérieur au CO2. Les bovins et, dans une moindre mesure, les porcs belges, se révèlent donc de fameux producteurs de gaz à effet de serre. L'excédent de déjections animales est, lui aussi, caractéristique de l'agriculture intensive. "Ces déjections sont des engrais naturels riches en azote et en phosphore, souligne encore l'Observatoire. "Epandues sur les terres en excès, elles contribuent à l'eutrophisation et l'acidification des eaux, de l'air et du sol et provoquent ainsi de graves perturbations de la faune et de la flore." source: lalibre.be http://www.lalibre.be/article.phtml?id=10&subid=90&art_id=349349
La FAO met en garde contre les dangers de l'élevage industriel
Dans un récent document intitulé "Production animale industrielle et risques sanitaires mondiaux", la FAO indique qu'avec la montée démographique et l'enrichissement des pays, la consommation de viande a augmenté considérablement.
La demande a donc provoqué une production animale plus importante et davantage concentrée, souvent à proximité des villes. Si le nombre de races utilisées est inférieur, elles sont en revanche plus productives.
"Cette évolution peut avoir de graves conséquences pour les risques de maladies, à l'échelle locale comme mondiale mais elle n'a guère été, jusqu'à présent, suffisamment reconnue par les responsables politiques", a souligné Joseph Domenech, vétérinaire en chef. FAO
source: http://www.french.xinhuanet.com/french/2007-09/18/content_490562.htm
http://www.fao.org/ag/againfo/projects/fr/pplpi/docarc/pb_hpaiindustrialrisks.html
Le porc dans son contexte international, en Belgique et en Wallonie (en pdf)
1.8.1. Intérêts et risques pour les Etats membres actuels
Un scénario type concernant l’évolution de la filière porcine dans l’Union européenne élargie paraît difficile à établir. Quelques éléments de réflexion peuvent cependant d’ores et déjà être analysés :
1.8.1.1. Nouveaux marchés
Les 10 PECO (dont la Bulgarie et la Roumanie qui ne font pas partie de l’UE‐25) représentent un marché de 105 millions d’habitants soit 28 % de la population européenne actuelle. Actuellement, leur pouvoir d’achat est particulièrement faible. Néanmoins, le PIB par
habitant pourrait progresser entre 3 et 5 % par an suite aux mesures économiques prises par les États et le soutien financier de l’Union européenne. Si la consommation en viande vient à progresser suite à l’augmentation du pouvoir d’achat, la viande de porc peut alors en tirer profit, créant des opportunités pour les pays exportateurs de l’Union européenne actuelle.
1.8.1.2. Concurrents futurs
La production porcine est historiquement très présente en Pologne et en Hongrie. Si les conditions économiques deviennent plus favorables, les volumes produits peuvent augmenter d’autant plus rapidement qu’il existe une marge de progression importante en matière de performances zootechniques. Face à des contraintes environnementales devenues fortes dans les pays du nord de l’Europe, des éleveurs ou entreprises de ces pays envisagent des investissements dans la production porcine dans les pays de l’est. En effet, il existe, dans les PECO, un lien très fort entre les productions animales et végétales. Par ailleurs, de vastes espaces sont encore disponibles du fait de la mise en friche de terres depuis 1993.
1.8.1.3. Filières éloignées des standards européens
Une large partie de la production en Pologne et en Hongrie a une teneur de viande maigre inférieur au standard européen. Les producteurs des pays de l’est ne représentent donc pas un risque concurrentiel à court terme pour les filières européennes notamment en ce qui concerne la vente de viande fraîche. De plus, la plupart des outils d’abattage et de transformation ne disposent pas de l’agrément européen. Ainsi, les exportations des PECO vers les pays de l’Europe des 15 devraient rester encore limitées.
1.8.2. Conclusion
Beaucoup d’incertitudes demeurent donc dans le secteur des productions animales suite à l’intégration des PECO à l’Union européenne. Une part importante des exploitations sont de petite taille et les effectifs d’élevage sont très faibles. Dans le cas de la filière porcine, les PECO ont encore de nombreuses restructurations à mettre en oeuvre pour parvenir au standard européen. Ceux‐ci devront mettre à profit leur adhésion pour faire converger leur agriculture ainsi que les outils de gestion qui y sont associés vers ceux de l’Union européenne.
Dans un marché mondial de plus en plus compétitif, les producteurs de porcs français font face à des exigences croissantes en matière d'environnement mais aussi de bien-être de l’animal, de sécurité sanitaire des aliments, de développement territorial…
Concilier ces différents enjeux conduit souvent à des blocages qui, pour bon nombre d'entre eux, correspondent à des zones d'ignorance ou à une valorisation insuffisante des connaissances déjà acquises. C'est le cas, en particulier, des relations entre production porcine et environnement qui ont fait l'objet, jusqu'à présent, d'un effort de recherche et de recherche-développement insuffisant : soit parce que les problèmes ont été sous-estimés, soit parce que les travaux ont été menés en ordre dispersé avec peu de dialogue entre les différentes disciplines et entre les acteurs du système de recherche-développement.
Porcherie Verte s'est donné donc pour ambition de réduire les zones d'ignorance existantes et – surtout – d'intégrer plus efficacement les différentes recherches (actuelles et passées) afin de réouvrir des marges de progrès et de dégager de nouveaux degrés de liberté pour la production porcine.
Il ne s'agissait pas d'opposer des "modèles" entre eux, ni de proposer un modèle "alternatif" universel, mais de concevoir et de développer des systèmes de production adaptés à des contextes variés, dans le cadre de trajectoires d'exploitation extrêmement diversifiées et dans une perspective de développement durable.
source: http://www.inra.fr/porcherie-verte/pourquoi.htm
Les porcs belges sont de plus en plus souvent porteurs d'une souche MRSA, une bactérie surtout présente dans le milieu hospitalier. Quant aux éleveurs, leurs collaborateurs et les membres de leur famille, ils courent également le risque d'être porteurs de cette bactérie, qui ne représente toutefois pas de risque immédiat, ni pour l'homme, ni pour les animaux, ni pour la chaîne alimentaire.
Une étude réalisée à la demande du ministre sortant de la Santé publique, Rudy Demotte, indique qu'une souche MRSA est présente dans près de 68% des porcheries belges. Cette bactérie se trouve en outre présente, dans 37,6% des cas, chez les éleveurs de porcs et les membres de leur famille. Le MRSA, ou Staphylococcus Aureus résistant à la méticilline, est une bactérie responsable d'une grande partie des maladies nosocomiales, c'est à dire des maladies contractées en milieu hospitalier. La souche MRSA (ST398) qui touche les porcheries n'est pas la même que la bactérie hospitalière déjà connue et elle est résistante aux antibiotiques les plus courants. Les porcs et les éleveurs en sont porteurs mais ne sont en principe pas malades.
"Le problème ne s'est pas encore répandu de manière massive dans les hôpitaux et les maisons de repos et il peut encore être maîtrisé", affirme Michiel Costers du SPF Santé publique. Des mesures sont cependant nécessaires afin d'éviter que ce problème ne se propage à l'avenir. Si une personne porteuse de ce type de bactérie MRSA se retrouvait dans un hôpital, la bactérie pourrait en effet s'y propager très vite. Il semblerait que la bactérie se transmette par la peau. Le nombre de personnes porteuses de la bactérie MRSA au sein de la population normale est très faible. Il est ainsi apparu au sein d'un échantillon représentatif de 500 personnes qu'à peine 1,6% d'entre elles, soit 8 personnes, étaient en réalité porteuses de la bactérie.
Plus tôt cette année, des cas de porcs atteints par la souche porcine du MRSA ont été constatés en France et aux Pays-Bas. Et des soupçons se sont par ailleurs portés sur des porcs en Allemagne et au Danemark. La cause de l'apparition du MRSA d'origine porcine n'est pas claire. Selon les autorités néerlandaises, de nombreux indices laissent à penser que l'utilisation intensive d'antibiotiques dans les élevages d'animaux joue un rôle mais cette piste doit encore être approfondie. (belga-7-7 )